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Stratégies, en pages, images et sons.

 Le dimanche 20 juillet dernier était la journée mondiale du jeu d'échecs.

Impossible de passer à côté d’un tel événement… surtout quand les pions s’alignent pour une belle partie 😏

Jeu millénaire, les échecs ont traversé les époques et les continents sans jamais perdre de leur superbe.

Nés en Asie, passés par la Perse puis l’Europe médiévale, ils sont aujourd’hui pratiqués sur toute la planète — dans les clubs de quartier comme en ligne, à toute heure du jour… ou de la nuit (coucou les insomniaques stratèges 👀).

Mais les échecs, ce n’est pas qu’un duel silencieux entre deux esprits.

C’est aussi un miroir de nos sociétés, une métaphore puissante du pouvoir, de la stratégie, de la patience et même des rapports humains.

Ce n’est pas pour rien que cinéma, littérature, mangas ou séries s’en emparent régulièrement.

Un certain Le jeu de la dame, vous dit peut-être quelque chose ?

Au-delà du simple jeu, les échecs sont aussi un outil pédagogique puissant.

Ils développent la concentration, la mémoire, la logique, l’anticipation, mais aussi la gestion du temps et des émotions.

À l’école comme en médiathèque, ils encouragent l’autonomie tout en stimulant l’esprit d’analyse, la créativité… et la patience !

Pas besoin d’être un· futur· grand maître pour en tirer des bénéfices — chaque partie est une mini-aventure mentale qui forge l’esprit, quel que soit l’âge.

Et peut-être est-ce pour cela qu’ils fascinent autant : Chaque pièce y a son rôle, ses contraintes, ses mouvements — du pion modeste à la reine toute-puissante, du fou imprévisible au roi à protéger.

L’échiquier devient alors une scène symbolique, où se jouent des récits de pouvoir, de sacrifice, de renversement et de ruse.

C’est un théâtre miniature, où l’on apprend à perdre, à gagner… et surtout à jouer.