À deux pas de la Cité internationale universitaire, ce jardin à l’anglaise emblématique du Paris haussmannien attira dans les années 1920 de nombreux artistes,


qui firent construire, dans les impasses attenantes, des maisons-ateliers commandées aux architectes alors les plus en vue (Le Corbusier, Lurçat, Perret). En peu de temps, ce quartier resté longtemps populaire se transforma ainsi en une vitrine du modernisme et un des coins les plus neufs de Paris. L’endroit baigne encore dans une atmosphère de quiétude et de lumière, de verdure et de modernité, où l’on croise les ombres de Braque, de Bissière, de Chana Orloff et d’Ozenfant, mais aussi de Dali, de Foujita ou des écrivains américains de la « génération perdue ».