JEAN-MARIE MACHADO EN QUARTET «MAJAKKA» : LE VENDREDI 2 JUIN À L'ESPACE JEAN VILAR

Le pianiste hyper créatif de 61 ans a toujours combattu les étiquettes dans la musique pour valoriser ce qui est le plus important à son avis : l’universel et l’émouvant. C'est un grand honneur de l'accueillir à Arcueil, pour clôturer en apothéose la saison des spectacles 22-23.

 
© Cecil Mathieu

Nouveau quartet et coup d’œil dans le rétro : fort d’une riche carrière d’instrumentiste et de compositeur, le pianiste a ressenti le besoin de revenir sur quelques pièces de son répertoire, fruit d’une synthèse entre des musiques venues du bassin méditerranéen et lusophone mêlées au chatoiement de l’univers classique et à la souplesse de l’improvisation issue du jazz ; La musique de Machado ne connaît pas de frontière et s’hybride pour faire dialoguer cultures et langages musicaux. Des morceaux de vie et de musique qui l’orientent comme la lumière d’un phare. 

Le «phare» justement, c'est la traduction du joli mot finnois «Majakka», entendu par hasard au cours d'une tournée en Finlande, et aujourd'hui devenu le titre de son nouvel album (il en a publié plus d'une trentaine dans sa carrière) en même temps que nouvelle formation. 

« J’ai eu envie, pour la première fois, de regarder en arrière et de réécouter certains de mes anciens disques » raconte le pianiste. « J’ai vu se dessiner une couleur qui était en train de devenir la mienne, une lumière qui s’imposait d’elle-même ». 

Avec la complicité de Keyvan Chemirani, Jean-Charles Richard et Vincent Ségal, Jean-Marie Machado a produit un Majakka riche, généreux et poétique, à la croisée des chemins entre musiques de chambre, jazz et musiques du monde, alternant compositions anciennes revisitées et nouveaux thèmes.

Parmi les influences originelles, phares qui lui ont apporté une lumière à suivre, Machado évoque le second mouvement du Concerto en sol de Maurice Ravel, pour piano et orchestre, qui l'a définitivement propulsé dans la musique, et lui a révélé une émotion incroyable et surtout une sorte de mystère. 

Habité par l'esprit de l'improvisation

Jean-Marie Machado est né en 1961 à Tanger d’une famille italo-hispano-portugaise. Il a grandi au Maroc et vit aujourd’hui entre le Val-de-Marne et la Bretagne. Il commence à jouer du piano très tôt dans son enfance. Après avoir étudié au Conservatoire de Paris, il impulse sa carrière musicale au mitan des années 1980 dans la sphère du jazz, où il affirme vite une pratique inclassable. 

Sa rencontre en 1990 avec le percussionniste brésilien Naná Vasconcelos lui ouvre encore d’autres horizons. Au fil des années, il va nouer ainsi des liens – et entretenir des dialogues – avec des musiciens d’Europe et d’ailleurs. 

Depuis 2006, il dirige l’orchestre Danzas, qui explore un large spectre musical allant du chant traditionnel à la chanson en passant par la musique de chambre.

On le dit « jazzman ». Mais il est compositeur avant tout, habité par l’esprit de l’improvisation et de la création, pianiste avide de rencontres et pédagogue soucieux de transmission, d’ouverture et d’échanges. Il a un goût marqué pour des formations orchestrales peu communes et a développé une écriture originale, traduisant la multiplicité de son héritage culturel. 

Et, ainsi, il poursuit sa route… Pour notre plus grand plaisir elle passe par Arcueil et l'Espace Jean Vilar, vendredi 2 juin. 

 

Majakka :

Piano : Jean Marie Machado

Percussions : Keyvan Chemirani

Saxophones : Jean Charles Richard

Violoncelle : Vincent Segal


Espace Jean Vilar

Vendredi 2 juin à 20h30

Durée : 2h - Tarif : plein 14 € réduit 8 € -18 ans 4 € 

Réservations au 01 41 24 25 55 ou à jeanvilar-accueil@mairie-arcueil.fr 

Autre billeterie : https://bit.ly/BilletsMachadoMajakka

 



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