À quelques pas de la maison aux quatre cheminées où le créateur des Gymnopédies vécut et composa une bonne partie de son œuvre unique, artistes en herbe et de métier, de tous âges et de tous horizons, font revivre leur Erik Satie, au cours d'une soirée festive et gratuite.
Dès le 5 mai, la conteuse, chanteuse et peintre Pauline Polka investit le hall de l'Espace Jean Vilar pour y exposer des œuvres en lien avec Erik Satie. Elle montera sur scène le 17 mai pour y interpréter deux chansons.
Deux illustres illustrateurs nous feront aussi l'honneur de leur présence : Jean-Yves Duhoo qui a sorti l'an passé un album savoureux de dessins sans paroles mettant en scène la vie quotidienne fantasmée de l'homme au chapeau melon, costume de notaire et parapluie (paru dans la collection «Patte de Mouche» des éditions L'Association). Vous pourrez vous procurer cet ouvrage grâce à la présence de la librairie Chroniques de Cachan, qui exposera aussi d'autres livres sur Satie.
Jean-Yves Duhoo sera accompagné de Killoffer passionnant dessinateur à l'univers foisonnant, qui s'était lancé en 2021 dans une plongée hebdomadaire illustrant les morceaux et didascalies particulières d'Erik Satie, publiée par le journal Libération.
Sur la scène nous serons heureux·ses d'accueillir la proposition de la danseuse professionnelle Marie Schruoffeneger, qui a créé en février 2021 la compagnie Baïkal, porteuse de différents projets au sein desquels la danse rencontre d’autres arts parmi lesquels la littérature, les arts visuels et le théâtre.
Quand on vous promet une soirée éclectique on ne s'y trompe pas : l'humour sera de la partie aussi avec une création originale de Kaid Eau Douce autour de la vie de Satie; Sandrine De Géa, conteuse, a posé son micro au pied de la maison aux quatre cheminées de la rue Cauchy, pour y recueillir des sons (fantômes ?) précisément là où le compositeur vécut la dernière partie de sa vie.
On s'en réjouit, la jeunesse fait vivre le souvenir de Satie. Quelle plaisir de retrouver le jeune Léon, qui ne rate aucun Boeuf satien depuis 3 ans, mais aussi une nouvelle venue Mélodie (13 ans), les jeunes de l'atelier musique du collège Dulcie September et des élèves des conservatoires de musique d'Arcueil-Cachan.
© Killoffer
Vexations, 2021 |
La musique et le chant composeront le plat de résistance des réjouissances du 17 mai. Avant d'applaudir le programme de l'association Parade, moteur du Boeuf satien depuis sa première édition en 2016, qui clôturera la soirée, vous pourrez découvrir le chanteur lyrique mais aussi peintre, sculpteur, architecte Michel El Ghoul accompagné au piano par Etienne De Saint Maurice. Vous retrouverez aussi la chanteuse Anne-Charlotte Beligné, bien connue de la galerie Julio Gonzalez qui l'avait accueillie avec son groupe vocal Les Elancées pour un finissage musical d'exposition en 2020. Elle sera accompagnée le 17 mai par la pianiste Christine Becher.
Enfin lors d'une proposition théâtrale, Cécile Caubet et Alexia Rampinelli se pencheront sur les relations épistolaires d'Erik Satie.
Voilà un Bœuf satien qui devrait tenir ses promesses : lumière et ombre tutélaires ayant traversé le XXe siècle jusqu’à nous, l’œuvre et le personnage d'Erik Satie irradient encore aujourd'hui l'imaginaire des petit·e·s et grand·e·s, épris·e·s de musique, d'esprit et de mystère...
Ne manquez pas notre apéritif d'accueil et de bienvenue, avant de lancer la communion gymnopédienne. Après la fin du spectacle, nous soufflerons également les bougies du gâteau d'anniversaire pour clôturer la soirée.
8e Boeuf satien
Scène ouverte
Mercredi 17 mai à partir de 18h30, entrée libre et gratuite
Espace Jean Vilar, 1 rue Paul Signac à Arcueil
À 5 min à pieds du RER B Station Arcueil-Cachan
Télécharger le flyer de l'évènement
En préambule de l'évènement
Conférence gratuite de l’Université populaire d’Arcueil
Mardi 16 mai à 20h
Espace Jean Vilar
Entrée libre
« Le Groupe des Six et Jean Cocteau : mettre du rêve en forme », avec Pierre Brévignon.
A l’orée des Années folles, six jeunes musiciens surgis de nulle part annonçaient une révolution dans la musique française. Et si leur groupe n’était qu’un rêve orchestré par un génie de la mystification, Jean Cocteau, et un facétieux compositeur, Erik Satie ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire