Malgré une brève notoriété à Paris comme poétesse invitée par
André Breton au sein du cercle surréaliste, malgré la rencontre
avec René Char, la collaboration avec Man Ray et la relation avec
Picasso, Alice Rahon (1904-1987), franc-comtoise et bretonne par
choix, reste une parfaite inconnue en France. Pourtant, celle qui
va devenir peintre au Mexique et croiser Frida Kahlo, Octavio Paz
et Anaïs Nin, a vu son œuvre recherchée par les collectionneurs
dès les années 1940. La Franco-Mexicaine est aujourd’hui présente
dans de grands musées autant en Amérique latine qu’aux États-Unis.
Auteure et critique d'art arcueillaise, Christine Frérot rend hommage à l’une des artistes étrangères qui a le plus contribué à ouvrir aux formes de l’abstraction une scène artistique alors dominée par la figuration engagée de l’École mexicaine.
Le livre " Alice Rahon et le Mexique "La révélation de l'art" écrit par cette docteure en histoire de l’art et spécialiste de l’art mexicain moderne et contemporain ayant étudié et travaillé plus de dix ans au Mexique raconte Alice Rahon, une artiste libre, qui ne cherche pas à représenter fidèlement son pays d’adoption, mais puise son inspiration dans les grands espaces, la nature omniprésente, les villes grouillantes et les fêtes bigarrées. Elle impose et séduit avec un art intimiste, inclassable, dans lequel la poésie des images s’est substituée à celle des mots.
Sorti aux éditions riveneuve, port gratuit - www.riveneuve.com
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